Le but de l’expérimentation est de voir quelle est la puissance d’impact

d’un cheval lancé au galop, dont l’énergie est concentrée dans la pointe

acérée d’une lance de cavalerie.

 

Pour ce test, qui demande un haut niveau équestre, nous avons fait appel

à M. SEENE Emmanuel, de la société « Cascades et Fantaisies Equestres »,

que nous remercions encore vivement pour son aide.

 

La lance est réalisée en frêne, longue de 5m, faisant 5 cm de diamètre

au talon et 2,7 mm de diamètre au fer. Le fer est forgé par Gaël FABRE,

en acier trempé et parfaitement pointu et aiguisé.

 

 

 

 

Le bouclier est réalisé par Daniel MILLIUS de « Les Boucliers de

l’Andlau », en planches de pin de 1,5 cm d’épaisseur, recouvert d’une

couche de cuir cru épais. Le bouclier a été placé sur un poteau maintenu

par une planche de bois posée en biais pour symboliser la résistance

d’un homme à pieds qui encaisserait le coup.

Photo 8645

 

Le cheval employé pour le test pèse environ 500 kg.

 

 

Pour le premier test, M. SEENE n’a pas voulu tenir trop fermement la

lance, afin de bien sentir l’impact et donc les risques de se blesser du

fait du choc.

 

Vidéo du test :

 

 

 

Suite au coup, le bouclier a été transpercé, mais la pointe dépasse à

peine de l’autre côté d’un centimètre.


 

 

 

 

 

Suite à ce second coup, le fer de l’arme a pénétré un peu plus

profondément, mais guère plus de 3 cm.

 

 

 

 

Il est donc décidé de refaire un test, au cours duquel M. SEENE affermit

sa prise, ayant senti qu’il pouvait se permettre une prise plus ferme

sans risques.

 

Vidéo du second test :


 

 

Conclusion du test :

 

 Un impact de lance au grand galop n’est pas à même de transpercer totalement un bouclier du XIIIe siècle, et le fer de lance reste prisonnier du bouclier, obligeant son porteur à l’abandonner.Toutefois il faut tenir compte d’un choc très important qui serait théoriquement à même de mettre hors de combat un combattant à pieds.

 

Autocritique :

 

 le cavalier ne porte pas d’armure, ce qui diminue le poids et donc la puissance d’impact. Mais de très peu, toutefois.

De même ce test ne correspond qu’à un choc de cavalier contre piéton, un test plus intéressant serait de simuler un choc d’un cavalier lancé au galop contre un autre cavalier lancé lui aussi au galop. Il est probable que le fer pénétrerait bien plus profondément, mais un tel test n’est pas réalisable sans des moyens colossaux (simulateur, machines, etc.)

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